Immobilier : les acheteurs sont moins nombreux par rapport aux vendeurs

La conjoncture est favorable à tous ceux qui souhaitent investir dans l’immobilier. Le rapport de force entre vendeurs et acheteurs est actuellement en faveur de ces derniers, car ils sont moins nombreux par rapport aux premiers.

Analyser la pression immobilière

Le site meilleuragents.com a décidé de mesurer la pression immobilière dans l’objectif de mieux anticiper sur l’évolution des prix, à l’instar de l’observation de la pression atmosphérique afin d’établir les prévisions météorologiques. Pour cela, il a fait une comparaison du nombre de vendeurs et d’acheteurs dans un département ou dans une ville à un certain moment. En fonction des données qu’ils ont collectées, les spécialistes tablent sur une baisse possible de 7% des tarifs des biens immobiliers sur l’ensemble du territoire. La réduction sera surtout tangible à Marseille (de 7 à 10%), tandis qu’elle sera assez modérée à Lyon ou à Paris (de 5 à 7%).

Un système de calcul spécifique

Pour établir les prévisions, le site se base sur un système de calcul spécifique. Lorsque l’indice ne dépasse pas 2, c’est-à-dire un vendeur pour deux acheteurs, les prix vont forcément diminuer. A l’encontre de certaines idées reçues, les coûts ne pourront pas se stabiliser si le rapport de force entre acheteur et vendeur demeure équilibré. Il n’est pas certain que les acquéreurs potentiels aient envie d’acheter les biens disponibles sur le marché. Grâce à ce nouvel indice, la plateforme ambitionne de pouvoir établir des prévisions sur l’évolution des prix sur un semestre.

Tendance inversée

Selon les spécialistes du site, les tarifs devraient baisser d’une manière significative au cours des six prochains mois, car les acheteurs ont nettement diminué. Si en 2010, les candidats à l’achat étaient trois fois plus nombreux que les particuliers qui mettaient leur bien en vente, actuellement la tendance est inversée. Les acheteurs sont moins nombreux que les vendeurs, notamment à Marseille où le rapport est de 0,8/1, ce qui explique la dégringolade des prix dans cette ville. La situation est encore pire en zone rurale, ou l’indice n’est que de 0,5. Par contre, le contexte est moins déséquilibré dans certaines grandes agglomérations, comme Nantes, Toulouse, Lyon, Bordeaux et Paris où le rapport est de 1,2. La conjoncture est vraiment favorable aux acheteurs. Ils sont en position de force pour négocier les prix.