Zoom sur le pacte de compétitivité

Le gouvernement actuel prépare en ce moment un pacte de compétitivité offrant des effets immédiats et globaux.

Qu’est-ce que le pacte de compétitivité ?

Le pacte de compétitivité ne vise pas à créer un choc dans le monde économique. En effet, cette mesure ne vise pas une baisse immédiate du coût du travail qui aurait pour conséquence l’allègement massif et immédiat des cotisations et l’augmentation des autres impôts comme la TVA ou la CSG. La décision de la mise en place de ce pacte de compétitivité et les mesures inhérentes à cette réforme se baseront sur le rapport soumis par l’ex-patron d’EADS.

De nombreux industriels affichent des opinions contre certaines mesures liées à ce pacte de compétitivité. Les industries mécaniques estiment notamment qu’il n’est pas nécessaire d’étaler la mise en Å“uvre de ce pacte de compétitivité. En effet, selon eux, si la mise en application de ce pacte de compétitivité prend plus de trois ans, "il vaut mieux ne rien faire".

Qui est concerné par ce pacte de compétitivité ?

Selon l’avis de certains spécialistes, afin de stabiliser la situation économique actuelle, il est impératif d’obtenir une baisse de l’ordre d’une vingtaine de milliards d’euros. Cependant, cela ne peut être effectué au niveau des cotisations patronales, car les ménages français devront combler le manque à gagner. La mise en place des mesures de ce pacte de compétitivité devra se focaliser au niveau des exportateurs afin qu’ils fournissent des produits de meilleure qualité. Il faudra donc mettre l’accent sur la recherche et développement. En outre, une importante politique pour améliorer la compétitivité devra être appliquée au niveau des secteurs protégés, tels que la pharmacie, les transports ou la grande distribution, pour que les prix se voient diminuer.

Les PME et les entreprises industrielles du secteur privé qui sont exposées à la concurrence internationale seront les principaux bénéficiaires de ce pacte de compétitivité. Il s’agit dans ce cas des salaires intermédiaires, qui sont localisés entre 1,6 fois le SMIC à plus de 2,5 fois le SMIC. Les personnes touchant un salaire inférieur à cette fourchette ne pourront bénéficier de cette réforme de la compétitivité.