Bourse : les valeurs nucléaires n’ont plus le vent en poupe

Les actions des plus importantes entreprises qui interviennent dans le secteur nucléaire ne cessent de fluctuer à la baisse au cours de ces dernières semaines. Force est de constater que les valeurs nucléaires n’ont plus le vent en poupe. Nous allons essayer d’analyser le contexte.

Le nucléaire en bourse : un revirement de la situation

L’incertitude règne sur les plateformes boursières à cause du repli important des valeurs nucléaires, pour ne citer que celles de GDF Suez et d’EDF. Cette branche de l’industrie était pourtant très prometteuse pour les investisseurs. L’arrêt des activités au niveau de certaines centrales nucléaires en Belgique et en France serait une des principales raisons de cet effondrement des cours. Ces deux grandes corporations françaises sont en effet très présentes dans ces unités de production dont on envisagerait la fermeture.

On assiste à un revirement de la situation dans le secteur nucléaire et la Bourse en pâtit. Depuis la catastrophe qui a frappé en mars 2011 la centrale japonaise de Fukushima, les réactions s’enchaînent au niveau mondial. Les autorités allemandes ont ainsi décidé la fermeture définitive de toutes les centrales nucléaires à l’horizon 2022. Les autres pays européens ne sont pas en reste et mettent en place des dispositions qui ne font qu’accentuer le malaise qui règne déjà dans cette branche de l’industrie.

Bourse : des dispositions défavorables au secteur nucléaire

En France, l’annonce du blocage du prix du gaz et de l’électricité a eu des répercussions au niveau des cours. Par ailleurs, les actions de GDF Suez ont été malmenées au cours de ces dernières semaines en raison de la situation qui prévaut en Belgique où le groupe réalise une partie non négligeable de ses résultats opérationnels. Le gouvernement belge préconise, en effet, de doubler les taxes dues par les opérateurs du secteur nucléaire. Certains partis politiques envisageraient même la cessation d’activité des deux centrales qui restent encore en service dans ce pays.

L’incertitude perdure en Bourse. Les valeurs nucléaires perdent du terrain. Les chiffres d’affaires des opérateurs régressent. A cela s’ajoute l’inquiétude des entreprises sur les dépenses énormes qu’elles devront engager pour démanteler les centrales dans le cas où leur gouvernement respectif ordonnerait la fermeture de leur unité de production. En Allemagne, on constate déjà un recul considérable du cours des actions des principaux producteurs d’énergie. La menace plane également sur les valeurs boursières des plus grands groupes français qui évoluent dans ce secteur.