La France investit dans le développement des micronanotechnologies

Le ministre Christian Estrosi expose la feuille de route pour revitaliser le secteur des micro-nanotechnologies. Selon lui, ce secteur d’avenir favorisera l’économie.

Le secteur des micro-nanotechnologies en danger

L’année 2010 a encore observé un net recul du chiffre d’affaires des entreprises dans le secteur des semi-conducteurs. Durant ces cinq dernières années, les affaires ont faibli et les ventes ont presque diminué de moitié. De ce fait, certaines entreprises du secteur sont condamnées à fermer leurs portes dès 2011 tandis que d’autres doivent restructurer leurs sites de production. Pour contrer ce désastre économique et social, en 2009, Christian Estrosi, ministre de l’Industrie a demandé à Laurent Malier, directeur du CEA-Leti, de proposer un plan de sauvetage pour les entreprises actives dans le secteur de la micro-nanoélectronique.
Le rapport, reprenant un plan d’action, a été remis et Christian Estrosi a déclaré que le secteur micro-nanoélectronique disposera d’appuis financiers importants de l’Etat et des investisseurs privés pour les cinq années à venir. Rester compétitif et concurrentiel par rapport aux Etats-Unis et aux pays asiatiques, tel est l’objectif premier du plan d’action qui sera mis en Å“uvre. Les fonds publics alloués à ce plan d’action seront prélevés sur le volet numérique du grand emprunt national et le reste proviendra d’investissements privés.

Le plan d’action pour dynamiser les micro-nanotechnologies

Plusieurs actions seront entreprises pour empêcher le secteur des micro-nanotechnologies de s’enliser. Le plan prévoit d’Å“uvrer dans le sens de la promotion de la recherche et du développement. La France veut se concentrer sur les puces électroniques car ces dernières possèdent un potentiel élevé de valeur ajoutée. En effet, ces puces micro-nanoélectroniques sont largement utilisées dans l’industrie aéronautique, dans l’industrie automobile mais aussi dans les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Cette ligne de conduite étant choisie, parmi les actions à entreprendre prioritairement, il faut promouvoir le partage des connaissances et le rassemblement des acteurs de l’électronique afin que cesse le travail individualiste qui ralentit l’avancée de la technologie.
Favoriser la recherche et le développement va automatiquement créer de l’emploi et préserver les emplois susceptibles d’être supprimés. De plus, la recherche de l’innovation étant l’un des enjeux de ce plan d’action, on peut penser que très prochainement ce secteur va se redynamiser au point de devenir un des secteurs porteurs de l’Economie. Le but ultime étant que la France devienne et reste leader dans le domaine des micro-nanotechnologies. Avec tous les plans d’action qui vont être mis bientôt en Å“uvre, le ministre de l’Industrie reste optimiste. Selon lui, la France garde toutes ses chances de percer internationalement sur ce marché technologique de pointe.