Mesures financières : 360 milliards d’euros de l’Etat pour aider les banques

Le gouvernement s’engage à hauteur de 360 milliards d’euros. l’Etat entrera dans le capital de certaines banques par le biais de la création d’une société publique. 40 milliards d’euros seront disponibles par une participation de l’Etat dans le capital de banques solvable.

Mesure financière exceptionnelle prise cet après-midi, lundi 13 octobre 2008. Le gouvernement s’engage à hauteur de 360 milliards d’euros.

Première mesure financière : 320 milliards d’euros : l’Etat se porte garant des prêts interbancaires

Nicolas Sarkozy annonce la déclinaison française du plan de sauvetage décidé hier par l’Euro Groupe. Première mesure, l’Etat se porte garant des prêts interbancaires, c’est-à-dire que si une banque X qui a emprunté de l’argent à une banque Y fait faillite, c’est l’Etat qui remboursera la banque Y. Agissant comme assureur d’emprunt, l’Etat fera payer aux banques cette garantie. Le plafond pour la totalité des emprunts est fixé à 320 milliards d’euros. Une somme colossale engagée pour que les banques se fassent à nouveau confiance et tout pour éviter que le système financier ne s’écroule.

Nicolas Sarkozy : " ce que nous tentons aujourd’hui de façon exceptionnelle, dans des circonstances elles-mêmes exceptionnelles, c’est, je le dis aux français, la seule façon de protéger leurs emplois, leurs économies, leurs impôts. "

Deuxième mesure financière : 40 milliards d’euros : l’Etat entre dans le capital des banques

l’Etat entrera dans le capital de certaines banques par le biais de la création d’une société publique. 40 milliards d’euros seront disponibles par une participation de l’Etat dans le capital de banques solvable. Comme pour les prêts interbancaires, ces établissements devront signer une sorte de charte de bonne conduite.

Nicolas Sarkozy : " on ne peut pas demander la garantie de l’Etat et tolérer le moins du monde les dérives scandaleuses constatées ces dernières années. On ne peut pas non plus accepter un mode de rémunération des opérateurs financiers qui les incitent à prendre des risques toujours plus excessifs. "

Dès demain, une réunion avec l’ensemble des banques françaises est prévue à l’Elysée.