Investissement d’avenir, un projet de 60 milliards d’euros

Le président Sarkozy propose 60 milliards d’euros pour financer les investissements nouveaux. Un projet de grande envergure destiné à fortifier l’économie française.

Investissements nouveaux, un préparatif aux défis de l’avenir

Le président Nicolas Sarkozy a annoncé le lundi 14 décembre les dispositions quant à l’emploi du grand emprunt de 35 milliards d’euros. Un financement dont une partie soit 22 milliards d’euros sera prélevée au niveau des marchés financiers. Selon les mots du président, l’objectif de cette nouvelle stratégie financière est de préparer l’économique française aux éventuels défis liés à l’avenir. La somme de 35 milliards d’euros sera exclusivement consacrée à cesinvestissements nouveaux conformément aux indications fournies par la commission Jupée-Rocard qui était chargée d’analyser le projet.

Par ailleurs, l’injection de ces 35 milliards engendrera 25 milliards d’euros d’investissement auprès des collectivités territoriales européennes. La totalité de ce financement s’élèvera à 60 milliards d’euros. D’après le chef de l’Etat, cinq grands domaines seront prioritaires dans la répartition de ce fonds. En ce qui concerne le principe de fonctionnement du grand emprunt, l’Etat lèvera 22 milliards d’euros sur les marchés financiers au cours de l’année 2010. Les 13 milliards restants seront ensuite obtenus à partir du remboursements des aides octroyées aux banques.

Les bénéficiaires de ces investissements nouveaux

La répartition de cet énorme fonds a été préalablement définie. L’enseignement supérieur et la recherche en seront les plus grands bénéficiaires. Selon les détails fournis par le chef de l’Etat, ces domaines obtiendront respectivement 11 et 8 milliards d’euros. Dans cette somme, 1,3 milliard d’euros sera alloué à la mise en Å“uvre rapide du plan Campus et un autre milliard sera destiné à la construction du campus de Saclay. Cet établissement regroupera les universités scientifiques et les écoles d’ingénieries parisiennes, il sera uniquement consacré aux nouvelles technologies.

Au niveau de la recherche, 3,5 milliards seront réservés aux sociétés dites de valorisation. Le domaine de la santé ainsi que la recherche en matière de biotechnologie recevront 2,5 milliards d’euros. Toujours dans ce secteur, 850 millions d’euros seront octroyés à 5 centres hospitaliers universitaires. Les autres domaines auront aussi leur part, ainsi l’industrie et les PME recevront à leur tour la bagatelle de 6,5 milliards. Enfin, une enveloppe de 5 milliards sera destinée aux énergies renouvelables. Celle-ci servira notamment au développement des sources d’énergies alternatives et à la mise en place d’une nouvelle génération de réacteurs nucléaires.