Comment optimiser son imposition sur les revenus de placement ?

Il existe deux modalités d’imposition de revenus de placement. Les investisseurs peuvent opter pour le prélèvement forfaitaire libératoire (PFL) ou la réintégration des dividendes au sein de l’impôt sur le revenu en fonction de leur situation. Comment optimiser son imposition ? Suivez le guide !

Pour les placements à revenus fixes

Si vous avez investi dans des placements à revenus fixes, tels qu’un compte à terme, des bons d’épargne, un compte rémunéré, un compte épargne, des bons du Trésor ou des obligations, vous avez le choix entre deux systèmes d’imposition. Avant de décider pour le barème d’impôt sur le revenu ou le PFL, vous devez connaître au préalable votre taux marginal d’imposition, celui qui est appliqué sur la dernière tranche de revenus incluant les placements.

Il convient de savoir que le pourcentage du PFL oscille entre 21 et 24%, auxquels on doit prévoir en sus 13,5% de prélèvements sociaux. Dans le cas où le taux marginal dépasse celui du PFL sans compter les contributions sociales, il est recommandé d’opter pour cette méthode. Comme un nouveau barème d’impôts a été instauré en 2012, il est préférable de choisir le PFL si vous avez des coupons à revenus fixes, dont la part est supérieure ou égale à 26.420 euros. Autrement, il est conseillé d’inclure les revenus de vos placements dans votre revenu global.

Pour les dividendes d’actions

Avant de choisir le système d’imposition pour vos dividendes d’actions, vous devez au préalable faire un calcul similaire à celui des obligations. Il existe en effet deux différences pour ces placements à revenus variables. Depuis le début de l’année 2012, le pourcentage du PFL n’est pas similaire à celui appliqué sur les revenus de placement fixe (21% au lieu de 24%), les prélèvements sociaux de 13,5% en sus.

Pour cette année, les dividendes bénéficient d’un abattement de 1.525 euros pour un individu seul et le double pour un couple. Vous pouvez aussi prétendre à la déductibilité de la Contribution sociale généralisée (CSG) et des frais de garde jusqu’à concurrence de 5,8% de vos revenus, ainsi qu’à une déduction de 40% du montant de vos dividendes d’actions. Au final, si vous souhaitez être imposé sur les revenus, vous ne serez taxé que sur 54,2% de vos dividendes.