Immobilier locatif : ce qu’il faut savoir

Lorsqu’on investit dans l’immobilier locatif, on espère avant tout un revenu d’argent régulier en guise d’amortissement. Certains investisseurs s’y engagent également dans l’objectif de bénéficier d’un régime fiscal plus favorable. Au-delà de la décision d’investir, il faudra penser à gérer le bien. Voici quelques conseils pour assumer au mieux la gestion de vos biens.

Déterminer la rentabilité locative

Le calcul de la rentabilité locative s’effectue avant l’achat d’un bien immobilier à visée locative afin de s’assurer qu’il est viable sur le plan financier. Actuellement, une rentabilité de 3 à 4% constitue un investissement intéressant. Pour calculer la rentabilité locative, il suffit de faire la division du loyer annuel débarrassée de toutes les charges (taxes, frais d’entretien) par le prix total du bien (incluant toutes les charges). On multipliera ensuite le résultat par 100 pour obtenir le résultat. Vous pourrez également prendre en compte les avantages fiscaux pour effectuer le calcul.

Trouver les bons locataires

Chaque propriétaire espère trouver le locataire qui saura prendre soin du bien mis à sa disposition, et surtout capable de payer régulièrement le loyer. Si vous vous engagez personnellement dans la promotion de votre maison ou appartement, posez les questions essentielles concernant les revenus et le rythme de vie. Pour les locataires qui ne vous semblent pas solvables, demandez un garant. Etablissez par ailleurs un contrat de bail qui présente non seulement les obligations du propriétaire, mais également des locataires, notamment en ce qui concerne le maintien du bien en l’état et la réparation d’éventuelles dégradations. Une caution est également utile pour faire face à un éventuel impayé ou dégât majeur.

Gérer l’administration et la finance

La gestion locative est l’un des aspects les plus délicats de l’investissement locatif. Votre revenu doit avant tout être déclaré, car imposable. Jusqu’à 15.000 euros par an, un abattement forfaitaire de 30% est applicable (régime micro-foncier). Les 70% restants sont imposables au titre de revenus à intégrer dans votre fiche de déclaration. Au-delà de cette somme, on est soumis au régime réel d’imposition. Le montant total des loyers perçus, auquel on soustrait les charges locatives, est intégralement déclaré. Si vous êtes éligible à un régime de défiscalisation, l’abattement s’applique jusqu’à hauteur du plafond fixé par la loi.