Finance : produits dérivés

La particularité des produits dérivés c’est qu’ils dépendent d’un actif sous-jacent qui constitue le principal objet de la transaction. Des fois, l’acquisition ou la vente des actifs en questions dépendent de la réalisation d’un évènement dans le futur avant que la transaction soit faite.

Les transactions des titres ont connues un accroissement fulgurant suite au développement du marché boursier. Cependant, ces titres sont des placements à risques suite à la volatilité du marché qui peut être à la fois une aubaine et une source de dangers.

C’est pour lutter contre ce désagrément que les produits dérivés ont été créés, principalement contre les risques de taux de changes, les risques des taux d’intérêts, les risques de cours des matières premières et enfin les risques de crédits.

Dans ce cadre, il y a un transfert de risques ; autrement dit les risques ne sont pas vraiment partagés à part égal mais un des négociateurs, plus exactement le titulaire du droit accordé par ces produits, verra les risques liés à la spéculation diminués. Tandis que l’autre contractant, plus audacieux, les assumera à sa place.

La particularité des produits dérivés c’est qu’ils dépendent d’un actif sous-jacent qui constitue le principal objet de la transaction. Des fois, l’acquisition ou la vente des actifs en questions dépendent de la réalisation d’un évènement dans le futur avant que la transaction soit faite. D’autres fois, ces transactions deviennent difficiles ou sont tout simplement impossibles pour des raisons règlementaires, comptables, fiscales ou financières. C’est pour régler ces problèmes que les produits dérivés ont pris naissance.

Les premiers instruments financiers dérivés sont apparus sur le marché de gré à gré ou out of counter. C’était au début les forwards ou des transactions à terme sur des matières premières (blé, riz…). Ce genre de produits dérivés consistent à s’engager pour faire des opérations de transactions (acheter ou vendre des actifs) à une date prévu par les deux contractants. Face à l’essor de l’utilisation des transactions à terme, la nécessité d’organiser le marché s’est imposée dans le souci du respect du système règlement-livraison. D’où les marché à terme organisés ou les futures sur les marchés boursiers. Les transactions à termes se sont étendues aux swaps qui constituent un échange de flux financiers entre deux personnes.

Mais les différents instruments financiers dérivés ne se sont pas arrêtés aux transactions à terme, des produits de transactions optionnelles ont été aussi créé par les professionnels de marchés financiers. Ce sont principalement les options et les warrants. Une option constitue le droit sans obligation d’acheter ou de vendre un titre durant une période donnée (option de type américaine) ou à une daté fixée (option de type européenne) pour un montant prévu à l’avance. Tandis qu’un warrant consiste à accorder un droit de souscriptions à certaines personnes pour acquérir des nouvelles actions d’une institution (le plus souvent une banque) cotée en bourse pour un montant fixé en avance.

Tous ces produits dérivés peuvent être combinés selon les besoins des contractants pour la réussite d’une transaction. Tel est le cas du strangle, straddle ou encore butterfly.