Bourse : l’Asie est privilégiée par les investisseurs internationaux

Le ralentissement des activités sur les places boursières européennes suscite l’inquiétude des gestionnaires de fonds et des investisseurs internationaux. Ceux-ci privilégient désormais l’Asie.

Des activités qui ralentissent en zone euro

Les investisseurs restent assez frileux et hésitent à adopter une position plus téméraire sur les actions, car ils craignent le risque cyclique qui est généralement imprévisible. Les activités dans la zone euro ralentissent sensiblement en raison de l’anxiété engendrée par le dossier grec, dont le règlement demeure incertain. A cela s’ajoutent les inquiétudes sur l’affaiblissement de l’économie de la France et la suspension des aides qui auraient dû être apportées à l’Espagne.

Le contexte pousse les gestionnaires de fonds à la plus grande prudence vis-à-vis des valeurs boursières européennes. Ils privilégient de plus en plus les achats auprès des marchés émergents du continent asiatique sur lesquels ils fondent beaucoup d’espoir. En effet, il semble bien que les activités rebondissent en Chine après avoir atteint leur point le plus bas au cours du 3e trimestre de cette année. Les unités de production commencent à retrouver leur vitesse de croisière.

Des perspectives de croissance

Cette reprise des activités industrielles chinoises a un impact positif sur celles des pays périphériques. Les liquidités abondent sur les marchés. La valeur des actions coréennes et chinoises a acquis un niveau raisonnable, laissant prévoir des perspectives de croissance dans la région. Les places financières asiatiques attirent surtout les investisseurs qui ne cherchent pas spécialement à spéculer et ceux qui souhaitent diversifier leur portefeuille. Ces marchés conviennent particulièrement aux opérateurs qui veulent faire un placement à moyen terme.

L’Asie est privilégiée par les investisseurs internationaux. Par contre, ils sont très circonspects à l’égard des actions européennes. Force est toutefois de reconnaître qu’ils font preuve d’indulgence vis-à-vis de la Bourse de New York bien que le budget 2013 ne soit pas encore voté, le Congrès américain étant hostile à une éventuelle hausse de la dette fédérale. Plusieurs facteurs incitent les grands fonds d’investissement à miser sur les actions les plus cotées à Wall Street, comme la compétitivité, la capacité d’innovation des entreprises américaines et la stabilité du dollar.