La zone euro dans la tourmente

Les rencontres au sommet se succèdent et se ressemblent presque tant la solution tant espérée pour sauver la crise de l’euro n’est jamais trouvée. La zone monétaire européenne est aujourd’hui dans la tourmente suite à la crise de la dette grecque.

L’Allemagne et la France à la tête des négociations

La France et l’Allemagne sont en première ligne pour résoudre la crise de la zone euro engendrée par la crise de la dette grecque. Au fil des rencontres entre les deux chefs d’Etat Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, des points de divergence notables sont apparus, notamment en ce qui concerne les modalités de renforcement du Fonds européen de stabilité financière. Berlin refuse notamment d’accentuer la capacité financière du FESF au-delà du raisonnable afin de ne pas pénaliser les pays de la zone euro. La capacité actuelle du FESF est aujourd’hui de 440 milliards d’euros.

A la fin de la semaine dernière, le ministre français François Baroin a laissé entendre qu’une solution était en passe d’être trouvée. Au cours de ses interventions, le président français a fustigé ses prédécesseurs qui, selon lui, ont accepté au cÅ“ur de la zone euro des pays dont la solvabilité ne répondait même pas aux critères de solidité financière alors définis. Ce message visait particulièrement la Grèce qui était déjà lourdement endettée à sont entrée en 2001.

Les pays de l’Union hors de la zone montent au créneau

Au total, une dizaine de pays font partie de l’Union européenne, mais n’appartiennent pas à la zone euro. Royaume-Uni en tête, ces pays réclament de faire partie des négociations de la crise engendrée par la dette grecque. En effet, l’économie de ces pays est également affectée par les tourbillons financiers occasionnés par la mauvaise santé de la monnaie unique européenne. David Cameron a ainsi exigé une rencontre entre les 27 pays membres de l’Union européenne.

En dehors du Royaume-Uni, la Suède, la Pologne, ou encore le Danemark, des pays qui se distinguent par une solidité économique. La gestion monopolisée de la crise par les Etats allemands et français est également pointée du doigt par ces pays de l’UE hors de la zone euro.