Le Compte-épargne C02 à Brest

Le compte épargne C02 est un projet mis en place en 23 avril 2012. Il découle de la Convention Cadre des Nations-Unies sur le Changement Climatique. Dans le Finistère, à Brest notamment, la start-up " 450 " en est l’instigateur et agit sous le parrainage de Nicolas Hulot et de Michel Rocard.

Le principe du compte épargne CO2

L’idée du compte épargne CO2 est de récompenser les attitudes écoresponsables. Concrètement, lorsque vous réduisez votre émission de CO2, vous gagnez des points que vous pouvez ensuite utiliser comme moyen de paiement auprès des entreprises partenaires. L’ouverture de ce compte-épargne vert est accessible aux particuliers, mais aussi aux entreprises et aux collectivités territoriales. Le montant que peut vous rapporter l’économie en CO2, à raison de 52,64 € par tonne économisée, peut aussi être ajouté à votre compte épargne.

Pour émettre moins de CO2, vous pouvez compter sur les petits gestes du quotidien, comme le covoiturage. Vous pouvez aussi réaliser des travaux, comme le remplacement de votre chaudière au fioul par un modèle utilisant les énergies renouvelables.

Le compte épargne CO2 dans la pratique

Afin de verser une somme sur votre compte épargne, " 450 " s’assure qu’il y a bien eu une réduction de votre émission en dioxyde de carbone. Pour ce faire, vous remettez toutes les pièces pouvant justifier cette diminution. Un guide est mis à votre disposition pour savoir quelles sont les pièces à verser à votre dossier. Le calcul des émissions est fait sur l’année en cours et les deux années écoulées. Vous pouvez les utiliser vos points épargnés comme monnaie d’échange contre un produit ou service disponible dans le catalogue mis à votre disposition. Vous pouvez aussi reverser vos kilos de CO2 à une association.

Les collectivités territoriales, premières intéressées

Pour donner naissance à ce projet vert, " 450 " a pu compter sur l’appui de plusieurs acteurs basés à Brest, et plus généralement dans le Finistère et la région Bretagne. Le Crédit Mutuel Arkéa, le Conseil Général du Finistère, Combiwest Guyader ou encore Brest Métropole Océane en sont quelques exemples. La participation de la collectivité territoriale est motivée par la compatibilité avec le Plan climat énergie territorial.

Grâce au projet de la start-up " 450 ", Brest prévoit de mettre en place un programme sur la performance énergétique des bâtiments publics. Les écoles en seront les premières bénéficiaires afin de sensibiliser les parents et les enseignants, et surtout les élèves.