Un bonus plus élevé en 2010 pour les professionnels de la finance

Selon un sondage récent, réalisé par eFinancialCarreers.fr, près de la moitié des professionnels de la finance s’attendent à percevoir un bonus plus élevé pour 2010, par rapport à celui de 2009.

Une amélioration de la performance des entreprises

Le site d’offres d’emploi eFinancialCarreers.fr a effectué une enquête en ligne auprès de plus de 600 professionnels de la finance opérant sur le territoire français. Il en est ressorti que presque la moitié de ces agents prévoient, pour l’année 2010, un bonus plus élevé par rapport à l’année dernière. Ils anticipent une augmentation de plus de 50 % de leurs primes, comparée à 2009. Toutefois, une certaine marge d’entre eux, soit 29 %, ne s’attend à aucun changement tandis que 12 % craignent une réduction de leur bonus.

Interrogés sur les raisons qui justifieraient l’octroi d’un bonus plus élevé en 2010, alors que le secteur financier se trouve encore dans un contexte de sortie de crise, ces professionnels évoquent plusieurs argumentations. La plupart d’entre eux tablent sur une nette amélioration de la performance de leur entreprise durant l’année en cours ou sur leurs prouesses personnelles. D’autres pensent que les primes qui leur ont été attribuées au cours de l’année 2009 étaient anormalement réduites, d’où leur espoir d’une augmentation pour cette année.

Emigrer vers des cieux plus attractifs

Les professionnels de la finance anticipent un bonus plus élevé en 2010. Ils estiment en effet que le contexte s’est amélioré par rapport à l’année passée. La plupart des établissements retrouvent leur vitesse de croisière et leurs chiffres d’affaires rebondissent après la période de crise. Les rémunérations de ces agents ont ainsi évolué à la hausse au cours de ces douze derniers mois. Plus de la moitié d’entre eux ont bénéficié d’une augmentation de salaire de 10 % en moyenne. Ils déduisent ainsi que le montant de leurs primes va s’accroître pour cette année.

Dans le cas où la réglementation sur l’attribution des bonus des professionnels de la finance viendrait à être renforcée et leur serait défavorable, 48 % d’entre eux pourraient prendre la décision d’émigrer vers d’autres cieux. La perspective d’aller travailler à Hong Kong tenterait 17 % des professionnels de la finance, tandis que Genève et New York attireraient respectivement 24 % et 26 % des personnes sondées. Les sociétés financières non réglementées, comme les hedge funds, exercent également une certaine attraction auprès des 22 % de ces spécialistes de la finance.