Renault-Nissan et Daimler, un mariage fructueux

Après différentes spéculations, la nouvelle tant attendue par les économistes s’est confirmée. L’union stratégique entre les constructeurs automobiles Renault-Nissan et Daimler vient d’être annoncée officiellement aux médias.

Union Renault-Nissan et Daimler, un projet d’envergure

Du point de vue financier, le partenariat annoncé entre Renault-Nissan et Daimler laisse présager un avenir prometteur. Décidé après une réunion d’urgence du conseil d’administration de Renault, cet immense projet vise la mise en place d’un accord de coopération entre le groupe français Renault-Nissan et la marque allemande Daimler. Il faut noter que cette dernière se trouve à l’origine de la célèbre Mercedès ainsi que de la fameuse petite Smart. Selon nos sources, cet accord se présenterait sous la forme d’une contribution croisée entre les firmes concernées.

Après une période de suspens, le temps pour les deux groupes de se mettre d’accord sur le principe à adopter, les Présidents de Renault-Nissan et Daimler ont officialisé cette union à Bruxelles. Lors de la signature du contrat, le constructeur allemand s’accaparera d’une part de 3,1% de Renault et de Nissan tandis que les deux groupes prendront chacun une part de 1,55% de Daimler. Tout comme l’alliance Audi-Volkswagen, ce mariage de haut niveau permettra aux signataires de réaliser chacun une économie estimée à 2 milliards d’euros. Ce bénéfice découlera du développement de produits haut de gamme grâce au partage du coût de l’investissement et à l’optimisation des échanges technologiques.

Avantages et limites de l’alliance Renault-Nissan et Daimler

La signature de ce projet permettra aux différents groupes de renforcer leur position en matière de compétitivité. En effet, les voitures issues de cette alliance afficheront une valeur ajoutée très élevée tandis que leur production pourra se réaliser à moindre coût. Avec ce système, tout le monde sort gagnant puisque les modèles présentés sur le marché se montreront plus rentables. Concrètement, la firme française se dotera du savoir-faire de Daimler au niveau de la motorisation en échange de ses compétences concernant les véhicules alimentés d’une batterie rechargeable.

Même si ce contrat représente une très bonne nouvelle pour le secteur emploi au niveau des constructeurs concernés, cela risque de provoquer l’effet contraire pour les sous-traitants. De toute évidence, avec un tel projet, l’avenir des équipementiers et des sous-traitants jadis indispensables dans la construction automobile devient incertain. Si actuellement, les groupes restent fidèles à leur ancien fournisseur, il se pourrait que ce genre de liaison les pousse à se tourner vers une source commune afin de réduire les dépenses. Cette situation risquera d’éliminer les sous-traitants très présents dans ce secteur.