Acheter ou louer son logement : quelle est la formule la plus avantageuse en 2013 ?

Dans les années 2000, de nombreux locataires aspiraient devenir propriétaires, les prix des biens immeubles augmentaient régulièrement de 7% par an. Cependant, le contexte n’est plus le même aujourd’hui. Alors, quelle est la formule la plus avantageuse pour 2013 ?

Un contexte moins favorable pour les acquéreurs

Même si les taux liés aux crédits immobiliers affichent des moyennes particulièrement basses, les prix des maisons ou des appartements découragent la plupart des personnes qui aspirent accéder à la propriété de leur logement. L’incertitude demeure quant à l’évolution des tarifs des biens immeubles. Aussi, tous ceux qui envisagent d’échanger leur statut de locataire contre celui de propriétaire se demandent s’il est opportun de se lancer dans l’achat d’une résidence principale au cours de cette année.

Le contexte est nettement moins favorable pour les acquéreurs par rapport à celui qui prévalait entre les années 2000 et 2010. Au cours de cette décennie, les prix de l’immobilier ont grimpé de presque 120%. Les acquéreurs détenaient donc l’assurance de pouvoir revendre leur logement 4 ou 5 années plus tard à un coût nettement supérieur comparé à son prix d’achat et empocher ainsi une plus-value assez conséquente. Celle-ci leur permettait de se faire rembourser au moins les frais liés à l’acquisition du bien.

Une stagnation, voire un léger décroissement des prix

Actuellement, la conjoncture est morose dans le secteur immobilier. Les experts ne pensent plus que les prix vont continuer à augmenter. Ils tablent sur une stagnation des tarifs, voire un léger décroissement au cours des prochaines années. Dans le cas où les prix se stabiliseraient, certains cabinets d’études estiment que les propriétaires doivent détenir au moins un bien pendant 5 années pour qu’un achat soit plus rentable par rapport à la location. Ce délai pourrait atteindre 8 ans si la tendance baissière persiste jusqu’en 2016.

Cette durée de détention est susceptible de varier en fonction de la localisation géographique du bien immeuble. Par exemple, dans les villes où les loyers ne représentent qu’une partie assez infime des prix, il est préférable de garder son statut de locataire. Il en est ainsi à Paris où les loyers s’élèvent en moyenne à 24,40 euros/m², alors que les coûts de l’immobilier plafonnent à 8.339 euros le mètre carré. Les acquéreurs doivent donc patienter 21 à 27 années pour que leur achat soit rentabilisé.