Véhicules flex-fuel au Brésil

Un véhicule sur trois est venu avec une autorisation flex, c’est-à-dire pouvant accepter de l’éthanol, de l’essence ou bien un mélange des deux. Il s’agit souvent de petits modèles populaires. Les clients les choisissent d’abord et avant tout pour des raisons économiques.

extrait du JT de 13h de France 2 du 5/12/2005

Rouler au bioéthanol

Si vous voulez faire des économies à la pompe, et ne plus subir les augmentations du prix du pétrole, une solution, rouler à l’éthanol. Le gouvernement a décidé de soutenir ce qu’on appelle les voitures flex fuel, qui peuvent rouler indifféremment à l’essence ou à l’éthanol, au Brésil c’est déjà le cas.

De nombreuses voitures roulent à l’alcool. Un véhicule sur trois est venu avec une autorisation flex, c’est-à-dire pouvant accepter de l’éthanol, de l’essence ou bien un mélange des deux. Il s’agit souvent de petits modèles populaires. Les clients les choisissent d’abord et avant tout pour des raisons économiques.

La différence de prix à la pompe n’est pas négligeable. 1,59 real l’équivalent de 50 centimes d’euros le litre, soit trois fois moins cher que notre essence. D’autres y trouvent un avantage plus écologique. L’essence serait plus propre, plus fluide. Le mélange est mieux pour le moteur. Puis c’est facile d’en trouver partout, dans pratiquement toutes les stations.

L’alcool est devenu l’or vert du Brésil. Il provient de la canne à sucre. Les plantations ne cessent d’augmenter. La surface des champs représente un dixième de la France. La taxe de la valeur de ce carburant est passée de 29 à 18%, résultat la consommation d’éthanol a presque doublé. A chaque livraison dans les stations, la qualité du mélange est vérifiée. On vérifie dans l’essence le pourcentage d’alcool autorisé par le gouvernement. A cause de la crise actuelle du pétrole, le consommateur brésilien est affolé par le prix de l’essence à la pompe. C’est donc surtout pour ça qu’ils se tournent maintenant encore plus vers l’alcool.

L’exemple brésilien permet de faire tourner les usines de canne à sucre, un modèle qui pourrait être transposé en France à l’industrie de la Betterave.