Argent public mobilier national oeuvres d’art

L’argent public est dépensé chaque année dans l’achat d’oeuvres d’art, ou de mobilier national.

Dépenses de l’argent public : mobilier national et oeuvres d’art.

Argent public - mobilier du 14 juillet

Le fauteuil du président de la république, une coque d’un seul tenant, en bois précieux d’Amérique du sud, recouvert d’un siège en cuir. Un modèle contemporain, qui vient remplacer ces chaises d’un style plus monarchique, tout en dorure et velours rouge. Sous les pieds du président, il y avait même un tapis assorti créé spécialement pour l’occasion.

10 ans plus tard, le styles est plus sobre. Mais 40 sièges ont tout de même coûté 2500 euros pièce et ils ne sortent qu’une fois par an pour le 14 juillet, tout comme le tapis bleu électrique qui a coûté 100.000 euros.

Argent public - Le mobilier national

Avec ces commandes de l’état, le mobilier national permet de conserver des emplois d’artisans hautement qualifiés qui sans lui auraient sans doute disparu. Ils sont 250 à travailler ici, budget annuel : plus de 300 millions d’euros ! Pour remplacer un tapis usé dans un salon de réception, l’Elysée en a commandé un autre. Il n’est pas encore terminé, mais il a nécessité déjà plus de 6 ans de travail pour 5 personnes et un cout pharaonique : plus de 400.000 euros.

Argent public - oeuvres d’art

L’état fabrique donc des oeuvres d’art, mais il en achète aussi. Les collections d’art contemporain. Dans les rayonnages, des dizaines de tableaux du 19ème siècle à nos jours. Des réserves grandissantes chaque année, car l’Etat achète des oeuvres pour soutenir la création contemporaine.

Il ne s’agit pas uniquement de meubler les palais nationaux, mais aussi de faire du mécénat. Chaque année, l’Etat dépense 3 millions d’euros dans de nouvelles acquisitions. Pour comparaison, un grand musée d’art moderne comme Beaubourg est doté seulement d’un million de plus.

La commission d’achat des Å“uvres d’art se réunit ; Des fonctionnaires du ministère de la culture, critiques d’art et collectionneurs privés décideront quelles Å“uvre l’Etat va acheter chaque année.

Un monochrome à 24.500 euros ou un tableau jaune à 80.000 euros...