Un retour imminent de la crise économique ?

La Banque mondiale craint la réapparition de la crise économique. Cette institution se montre alarmée par la réapparition des divers facteurs qui ont induit à la crise. Bien que la situation se présente sous un aspect différent, elle produira certainement les mêmes effets.

Le début de la crise en Europe

Dans les pays européens, la dette publique est déjà en crise actuellement. Il se trouve que les divers impôts versés au compte des Etats n’arrivent même plus à couvrir cette dette. D’un autre côté, il y a la hausse continue des cours des matières premières, aussi bien industrielles que de consommation. A cet effet, il est évident que les flux de capitaux soient en plein envol. Il a été ainsi expliqué que ce sont surtout les politiques monétaires des grandes puissances qui alimentent ces cours.

La hausse incontrôlable des produits de consommation

L’augmentation des prix de l’alimentation va dans le même sens que celui de l’avant-crise en 2008. C’est ce qui a été démontré lors d’une conférence de presse tenue par Hans Timmer, un responsable de la prospective pour le développement de la Banque. Pour le cas des matières premières, l’offre est en train de prendre du recul sur la demande. Une réapparition du terme " stagflation " est ainsi à craindre, bien qu’un taux de stabilité soit déjà prévu pour ce domaine. Enfin, pour le baril brut, un prix avoisinant les 92 dollars est appliqué actuellement. C’est une situation qui devrait plutôt alerter la Banque Mondiale vu que celle-ci a prévu un prix de 85 dollars pour cette année.

Des situations presque semblables

Comparée à la crise économique de 2008, la situation actuelle présente une petite nuance en termes de manifestation. Depuis l’année dernière, les stocks de céréales sont beaucoup plus importants comparés à ceux de 2008. Le marché, de son côté, est plus diversifié. Il est aussi plus concentré au niveau local par rapport à d’autres matières premières alimentaires et industrielles. Après l’étude de tous ces facteurs, une augmentation de 3,3 % sera attribuée aux prévisions économiques. Bien que la situation semble non alarmante, les diverses estimations de croissance ne suffiront pas à éviter l’augmentation du taux de chômage.