La réforme en vue du crédit à la consommation

Accusé souvent d’être à l’origine des cas de surendettement et l’une des origines de la crise actuelle, il est tout à fait normal de réformer le crédit à la consommation. Initiée par la Ministre de l’Economie, cette réforme concerne particulièrement les conditions de contrat de prêt proposé par les institutions prêteuses.

La réalité du crédit de consommation

Achat de mobilier, acquisition d’une voiture, financement des événements, des travaux et des études des enfants, le crédit à la consommation est régulièrement utilisé par 75 % des ménages depuis quelques décennies. On dit même qu’ils sont entièrement dépendants de ce type d’emprunt. Sans le credit à la consommation, ils ont du mal à faire face à l’ensemble de leurs dépenses. Cependant, ces crédits sont considérés comme dangereux, car ils sont à l’origine d’un grand nombre de cas de surendettement des ménages. A l’heure actuelle, le gouvernement tente d’inverser cette tendance en signant une réforme qui vise à rassurer et à protéger les particuliers.

La reforme du crédit à la consommation La mesure phare de la réforme

Face à la situation qui prévaut à l’heure actuelle, Madame la Ministre de l’Economie, Christine Lagarde, a proposé une reforme axée surtout sur la protection des emprunteurs par le biais de la responsabilisation des prêteurs. En fait, la mesure phare de cette reforme consiste à faire figurer la mention " Un crédit vous engage et doit être remboursé " sur tout contrat de prêt. Dans le cas où cette reforme serait adoptée, tous les établissements prêteurs doivent afficher cette mention dans leur contrat de prêt. Cette mesure a surtout pour but de mieux informer leurs clients.

Les autres mesures de la réforme

Afin de compléter la réforme, la Ministre de l’Economie entend améliorer les informations qui figurent dans les publicités des offres de crédit à la consommation. Pour ce faire, elle souhaite que toutes les publicités des offres de crédit affichent des informations claires sur les taux, frais et coût réel du bien à acquérir. Avec cette mesure, elle désire renforcer le rôle jusqu’ici joué par le TEG ou Taux Effectif Global. Dans le cadre de la protection des emprunteurs, la Ministre entend aussi étendre le délai de rétractation après la signature du contrat. Au lieu de sept jours actuellement, ce délai va être étendu à 15 jours.