Union européenne : le programme pour 2013

Le dernier sommet de Bruxelles réunissant les 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne a été surtout marqué par l’accord sur l’octroi d’une aide à la Grèce et la mise en place du système de supervision bancaire. Qu’en est-il pour le programme au titre de l’année 2013 ?

Présentation du calendrier reporté en juin 2013

L’année 2012 a été mouvementée pour les pays de l’Union européenne. Durant la nuit du jeudi 13 décembre au vendredi dernier, les 27 dirigeants ont exploré pendant neuf heures des pistes en vue de la consolidation de la zone euro qui a durement souffert de la crise. Finalement, il a été décidé de mandater Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, pour la conception d’un plan d’action au titre de l’année 2013. La présentation du calendrier et des dispositifs qui l’accompagneront sera effectuée en juin 2013.

Les objectifs seront certainement revus à la baisse. Les chefs d’Etats et de gouvernement n’ont pas, par exemple, retenu l’idée d’une certaine capacité budgétaire qui aurait permis d’apporter une aide aux pays membres qui seraient exposés à des soucis économiques. L’intervention de l’Union européenne se limiterait à la mise en Å“uvre de systèmes de solidarité qui seraient associés aux contrats. Selon le président de la Commission européenne, les pays membres préfèrent se focaliser sur les actions qui peuvent être réalisées à court terme.

Des actions et des accords contractuels

Pour élaborer son programme d’actions au titre de l’année 2013, l’Union européenne a été confrontée à certaines pressions liées aux difficultés techniques et aux divergences d’intérêts de certaines nations membres. Quoi qu’il en soit, les dirigeants ont pu tomber sur un double accord relatif au versement d’une nouvelle tranche d’aide à la Grèce qui était au bord de l’asphyxie financière et sur la supervision bancaire.

En juin 2013, l’Union européenne pourrait également mettre en Å“uvre les contrats de compétitivité. Par ailleurs, certaines actions ainsi que des accords contractuels seraient envisageables. Les pays qui seraient confrontés à des problèmes d’ordre conjoncturel pourraient prétendre à des appuis financiers des institutions européennes à partir du moment où ils s’engageraient à réaliser des ajustements structurels. Le budget resterait toutefois limité entre 10 à 20 milliards d’euros. Autrement, la plupart des réformes initialement envisagées en vue d’approfondir l’Union européenne sont reportées en 2014.