Immobilier : Bordeaux trouve son équilibre

Le secteur de l’immobilier en France n’est pas épargné par les conséquences de la crise économique. Des baisses de prix allant jusqu’à 20% ont été constatées. Dans certaines villes, le marché remonte. C’est le cas à Bordeaux où des signes de croissance se font voir.

La situation immobilière à Bordeaux

Après les chutes des valeurs immobilières constatées en régions bordelaises depuis 2009, des signes d’une possible remontée des prix se dessinent peu à peu dans le secteur. En effet, les prix ont baissé de 10 à 20% l’année dernière à la même période. Mais depuis quelques mois, les investisseurs sont moins frileux dans des créneaux spécifiques. Les primo-accédants à la recherche des appartements trois-pièces en périphérie et ceux qui veulent de petits lofts en centre-ville sont désormais plus nombreux. De ce fait, les prix commencent à trouver des constantes. Ils s’affichent entre 60.000 et 170.000 euros pour les deux-pièces et les studios en centre-ville. En périphérie, les prix se marchandent de 5%.

L’immobilier à Bordeaux par zones

Le fait qu’ils soient en périphérie et moins bien lotis en termes de transport, les quartiers comme les Chartrons, de la Gare et de la Victoire sont les premières victimes de la crise de l’immobilier à Bordeaux. En effet, le mètre carré dans ces zones est entre 2000 et 2200 euros. Par ailleurs, les professionnels conseillent d’investir dans le secteur Saint-Michel. Les infrastructures sont actuellement en rénovation. De plus, ces quartiers ne sont pas éloignés du centre-ville avec réseau de transport en commun efficace. Ils prendront donc de la valeur dans peu de temps. Les prospecteurs sont de plus en plus intéressés et les primo-accédants peuvent y trouver la perle rare dans la mesure où le mètre carré se vend entre 1800 et 2000 euros.

Les zones les plus courues de l’immobilier à Bordeaux

Les quartiers où les investisseurs se bousculent actuellement se trouvent entre le cours Georges Clémenceau, le cours de l’Intendance et la place de Touny. Dans cette zone appelée communément le Triangle d’or, le mètre carré se négocie à 3000 euros dans des vastes appartements datant du XVIIe et XVIIIe siècle. Ces bâtiments en pierre de taille sont vendus en moins de deux jours. Sur le Jardin Public, la place des Quinconces et dans le quartier Saint-Pierre, les prix des biens immobiliers sont restés stables sur un an. Pour un studio et un trois-pièces, le mètre carré est écoulé respectivement à 2500 et 2800 euros. Dans la pratique, les professionnels de l’immobilier bordelais arrivent à vendre un deux-pièces de moins de 50 mètres carrés à 120.000 euros. Ce qui est sensiblement égal à ce qui se faisait en 2009.