Ouvrir une micro-entreprise : ce qu’il faut savoir

La micro-entreprise, grâce à son régime simplifié, attire ceux qui souhaitent créer leur entreprise à titre d’activité principale ou pour un complément de revenu. Voici ce qu’il faut savoir pour ouvrir une micro-entreprise.

Qui peut ouvrir une micro-entreprise ?

Un demandeur d’emploi, un salarié ou un retraité peut décider de créer une micro-entreprise. Au moment d’ouvrir l’entreprise, il déclare son début d’activité en remplissant le formulaire correspondant qu’il transmet à l’URSSAF. Cette formalité peut se faire en ligne ou dans les locaux de cet organisme.

Le type d’activité figure parmi les renseignements à fournir. Il peut s’agir d’une activité libérale (masseur, diététicien ou conseiller en investissements financiers), commerciale (décorateurs floraux ou dessinateur publicitaire), ou artisanale (fabricant de produits laitiers, boulanger-pâtissier ... ).

L’autoentrepreneur doit aussi pouvoir justifier une formation dans le domaine qu’il aura choisi. Il doit être en mesure de prouver qu’il dispose des connaissances suffisamment solides pour gérer son entreprise et répondre des contraintes légales et comptables.

Quelles sont les conditions à respecter ?

Les entreprises individuelles sont les seules à pouvoir bénéficier du régime de micro-entreprise. Par ailleurs, certains secteurs tels que les organismes sans but lucratif, ou encore la location de matériel et les opérations réalisées sur les marchés financiers ne peuvent être régis par ce régime.

La seconde condition à respecter est relative au chiffre d’affaires. La loi impose un plafond qui, à compter du 1er janvier 2018, est de 170.000 euros pour les activités de vente (qu’il s’agisse de vente d’objets de marchandises ou d’aliments, par exemple) et de fourniture de logement. Pour les activités de service, le plafond est de 70.000 euros.

Quels sont les avantages d’une micro-entreprise ?

La micro-entreprise bénéficie d’un régime fiscal particulièrement avantageux. L’idée est de ne pas faire peser sur les auto-entrepreneurs une lourdeur administrative.
L’autoentrepreneur peut choisir de faire un versement fiscal libératoire de l’impôt sur le revenu via un centre de paiement de l’URSSAF ou du RSI. S’il opte pour ce versement, il calcule lui-même son impôt en se basant sur son chiffre d’affaires ou sur le montant de ses recettes.

Il peut également opter pour le régime classique de la micro-entreprise, auquel cas il établit une déclaration fiscale au titre des BNC et BIC sur lequel il indique directement le montant de son chiffre d’affaires ou de ses recettes. Il devra également indiquer les plus ou moins-values réalisées. Dans cette option, le barème progressif de l’impôt est appliqué.