Loi Macron 2 ou loi Noé : les grandes lignes

Baptisée Noé pour "Nouvelles opportunités économiques", la loi Macron 2 aidera chacun à trouver sa place concernant la transformation numérique. En outre, le texte sera présenté au Conseil des ministres au mois de janvier.

Les grandes lignes de la loi Macron 2

Le projet de loi repose sur trois grands principes, à savoir l’agilité, l’innovation et la sécurité. En effet, le ministre de l’Economie estime que la France est en retard par rapport à la bataille de la robotisation. A ce titre, il importe de ne pas manquer celle liée à la numérisation qui présente un potentiel important en termes d’emplois et d’activités.

La transformation numérique réside donc au cÅ“ur du projet, et le ministre souhaite que les acteurs économiques fassent les efforts nécessaires pour se moderniser et améliorer leurs services afin de maintenir leur niveau de compétitivité.

Par ailleurs, l’émergence ainsi que la transformation des start-up bénéficieront de structures de financement adaptées. Quant aux outils de régulation, ils seront modernisés afin de préserver la sécurité juridique. A noter également que la formation prendra une place importante pour la loi Noé afin que les travailleurs puissent s’adapter au virage numérique.

Faciliter l’accès à certains métiers

Selon les conseillers du ministre, il est regrettable que certaines activités nécessitent des qualifications. Pour Bercy, il s’agit d’un frein pour divers secteurs et pour l’économie en général. A titre d’exemple, le BTP exige le CAP pour effectuer de petites réparations ou de menus travaux. De ce fait, la loi Macron 2 vise à faciliter l’accès au plus grand nombre à ces activités. Cela permettrait alors à certaines personnes sans qualification précise d’effectuer des tâches élémentaires.

La santé, la mobilité et les transports sont aussi au programme

Outre le secteur numérique, le projet de loi Noé inclut également d’autres volets, à l’instar de la santé, de la mobilité et des transports. Il s’agit d’assouplir les formalités pour la délivrance des brevets. En ce qui concerne les délais d’autorisation pour la vente des médicaments, ils seront réduits.

Si cette proposition de loi est adoptée, la France disposera de tous les atouts pour le virage numérique. Elle pourra alors faire face aux autres pays déjà fortement impliqués dans le secteur.