Impôts locaux : les ménages bénéficient d’une accalmie en 2011

Au cours de ces dernières années, les ménages ont dû faire face à une forte augmentation des impôts locaux. Ils peuvent enfin reprendre leur souffle en 2011, puisque les prélèvements effectués par les collectivités vont se stabiliser durant cette année.

Une stabilisation des taux d’imposition

Selon les spécialistes du secteur, les foyers fiscaux français seraient épargnés d’une envolée des impôts perçus au niveau local. Une légère hausse, de l’ordre de 2%, sera toutefois appliquée sur la taxe foncière sur le bâti et le non bâti, ainsi que sur celle de l’habitation. Ces impôts sont en effet étroitement liés aux valeurs locatives des logements pour lesquelles la loi des finances préconise une revalorisation, chaque année, au niveau national.

Les contribuables peuvent donc se rassurer, car les responsables locaux ont opté pour une stabilisation des taux d’imposition. C’est ce qui ressort des prévisions budgétaires, au titre de l’année 2011. L’augmentation des taux sur les taxes foncières et de la taxe d’habitation ne dépassera même pas 1%, au niveau des communes. Il semblerait bien que les élus locaux aient décidé d’être plus raisonnables et de ne plus déraper, comme en 2009. Au cours de cette année, les impôts locaux ont en effet subi une hausse de 6,4%.

Au niveau communal et départemental

Ainsi, les foyers fiscaux parisiens bénéficieront d’une accalmie qui est prévue durer jusqu’en 2014. Il en sera de même pour les habitants de Lille, de Lyon, de Nantes, de Strasbourg, de Nice et de Bordeaux. Les impôts locaux seront également stables dans plusieurs grandes agglomérations, comme Agen, Nîmes, Le Havre, Orléans et Reims. Les Toulousains peuvent se réjouir puisque leurs prélèvements vont diminuer. Il existe tout de même quelques exceptions. Ainsi, ceux qui vivent à Angers, à Perpignan, à Montauban ou à Blois, devront prévoir une hausse de 4% en moyenne, de leurs impôts locaux.

Cette stabilisation des impôts est aussi valable au niveau des départements qui prélèvent une partie des taxes foncières sur les propriétés bâties. Les taux ne changeront pas pour l’année 2011, dans 70% d’entre eux. Pour les 30% restants, l’augmentation ne sera que très minime, ne dépassant pas 2%. En fait, les départements et les communes n’ont pas réévalué les taux d’imposition pour cette année 2011, puisque les recettes fiscales ont déjà augmenté de 35%, grâce à l’instauration des impôts liés aux droits de mutation sur les transactions immobilières.