Une hausse du prix des logements anciens en octobre 2009

La Fnaim ou Fédération Nationale de l’Immobilier, est un syndicat professionnel dont le rôle est de défendre, avec impartialité, les intérêts des professionnels de l’immobilier. Cet organisme indépendant vient de réaliser une étude sur les prix de l’immobilier en France. Il ressort de cette dernière que le prix des logements anciens a augmenté de 0,6% au mois d’octobre en comparaison avec le mois de septembre. Cette hausse intervient après une tendance régulière à la baisse sur l’ensemble de l’année.

En effet, jusqu’ici, l’année 2009, a enregistré une baisse de 30% des transactions sur le marché des logements anciens, soit un manque à gagner de 500 000 s’il on compare avec 2008. Cette tendance pourrait être durable si les prix ne baissent pas. Or, le prix des affaires immobilières a progressé au fil des années. Si en 2003, on a enregistré une hausse de 14%, en 2004 on a atteint un record de 15,5%. Puis en 2005, 10,9% de hausse. Cette augmentation avait connu un certain recul en 2006, avec seulement 7,2% de hausse pour atteindre les 3,6% en 2007. Comparé à 2008, l’année 2009 semble afficher un recul de 5%.

Hausse du prix des biens immobiliers : explications

Toujours selon la Fnaim, la hausse de 0.6% du prix des logements anciens en octobre, par rapport à septembre, serait due à un mouvement de stabilisation des prix à court terme. Une tendance qu’on a pu constater au cours de ces derniers mois. Il semble que la crise financière mondiale soit en cause. En effet, alors que l’on escomptait une baisse importante des prix, la crise semble avoir affecté de façon importante les transactions de cette année. Son influence néfaste se retrouve ainsi à de nombreux niveaux.

En effet, cette légère hausse s’explique entre autre par une croissance du nombre de personnes souhaitant déménager. En effet, à l’approche des fêtes, on remarque une légère hausse des logements vendus. Même si en automne dernier, on a enregistré une baisse considérable sur le prix des biens immobiliers, cela n’a eu que peu d’influence sur les prix au cours du second semestre. Entre autres problèmes, l’ajustement de l’offre par rapport à la demande ne permet pas une fixation correcte des prix.