Une possible flambée du prix du pétrole d’ici trois ans ?

Si en début d’année, le prix du baril de pétrole était à 40 dollars, une hausse a été constatée, ramenant ce prix près des 60 dollars. La réunion de l’OPEP du 28 mai 2009 est encore une étape décisive pour le cours de l’or noir.

Le prix du pétrole a du mal à se stabiliser

Depuis le début de la crise financière, le cours du pétrole connaît des hauts et des bas. Parmi les plus marquants, on retiendra surtout le record des 147,50 dollars le baril en juillet 2008 et la chute spectaculaire du prix de l’or noir, ramenant le baril à 32,40 dollars en décembre dernier. Mais le cours n’a pas mis longtemps avant de remonter la pente de nouveau.

S’il était à 40 dollars en début d’année, il évolue actuellement près des 60 dollars. On peut voir cette légère hausse du prix du pétrole comme une menace pour la reprise économique. Les causes de cette hausse ? D’une part, il y a les restrictions de la production décidées par l’OPEP. Le quota actuel est de 28,84 millions de barils par jour. D’autre part, les grandes puissances économiques se remettent progressivement sur la bonne voie, à l’image de la chine ayant augmenté sa demande pétrolière de 3,9 % le mois dernier par rapport à avril 2008.

Un avenir pas très prometteur pour le prix du pétrole

La réunion de l’OPEP du 28 mai 2009 pourrait avoir une influence sur les prochains cours du pétrole D’ailleurs, on parle déjà d’un maintien des quotas de production pour les mois à venir. Actuellement, les stocks mondiaux sont encore élevés, ce qui ne devrait pas causer une flambée des prix à court terme, la demande ayant quelque peu du mal à décoller. Par ailleurs, la faiblesse des investissements pourrait être un facteur néfaste pour l’avenir des cours pétroliers.

C’est d’ailleurs pour cette raison que l’Agence Internationale de l’Energie et le Fonds Monétaire International encouragent les investissements afin de relancer la production. L’Arabie Saoudite rejoint cet avis et prévient d’avance une éventuelle flambée du prix du baril de pétrole d’ici trois ans, tel était le cas en 2008.