Crédit immobilier : comment économiser sur l’assurance ?

La conjoncture pousse les ménages à chercher tous les moyens pour réaliser des économies conséquentes. La loi Bourquin est un coup de pouce pour les Français qui peuvent désormais renégocier leur contrat d’assurance crédit à tout moment.

Les principes de la nouvelle loi Bourquin

La loi Bourquin proposée par le parlementaire Martial Bourquin a été validée par le Conseil Constitutionnel le 12 janvier 2018, après son adoption en février 2017. La Fédération bancaire française avait auparavant tenté d’en faire annuler les principales dispositions. La nouvelle loi offre la possibilité aux assurés de renégocier leur contrat d’assurance à chaque date anniversaire. Une avancée significative faisant suite à la loi Hamon qui permet la résiliation d’un contrat bancaire dès la première année de souscription. Les banques y ont apposé leur refus pour ne pas perdre les marges importantes qu’elles réalisent sur les assurances emprunteurs qui peuvent aller jusqu’à 50 %.

Les économies sur l’assurance emprunteur

La loi Bourquin apporte des modifications significatives sur l’assurance du crédit immobilier. Changer d’assureur dès la première année de souscription est l’occasion pour le souscripteur d’obtenir une baisse des primes d’assurance. En effet, ce changement leur permet de renégocier leur contrat à la baisse et bénéficier ainsi d’un gain pouvant aller jusqu’à 12 000 euros à l’échéance d’un prêt de 20 ans.

L’entrée en vigueur de la loi Bourquin permet aux emprunteurs de faire jouer la concurrence pour obtenir les meilleurs taux. Il faut savoir que les tarifs appliqués par les banques sont deux fois plus élevés que ceux proposés par les assurances alternatives. Par ailleurs, les souscripteurs peuvent choisir des garanties plus étendues pour un prix défiant toute concurrence.

Les points à prendre en compte

Cependant, il est indispensable de se pencher sur le type de contrat proposé. Celui-ci peut être forfaitaire et couvrir toutes les mensualités en toute circonstance, ou intermédiaire. Dans ce cas, l’assurance n’intervient que lorsque le souscripteur perd ses revenus, ce qui ne présente aucun intérêt pour les fonctionnaires ou les souscripteurs bénéficiant de l’assurance de leurs entreprises.

L’emprunteur doit toutefois respecter le préavis de 2 mois avant la date butoir et non les 15 jours spécifiés par la loi Hamon. Autre condition, le nouveau contrat choisi doit avoir les mêmes garanties que le contrat d’origine.