La restauration rapide : un secteur qui ne cesse de rebondir

Depuis 2012, le poids économique de la restauration rapide a dépassé celui de la branche traditionnelle du secteur. Quels sont donc les facteurs à l’origine de cette hausse constante ?

La restauration rapide connaît un succès grandissant

La restauration rapide doit surtout sa croissance à ses prix abordables. La dynamique de création qui anime ce segment de l’économie contribue également à la hausse de ses réalisations. Par ailleurs, cette cuisine qui se déplace pour aller au-devant des clients est très appréciée par les consommateurs. La version contemporaine du camion à pizzas est de plus en plus fréquentée par la clientèle.

La restauration rapide rencontre un succès grandissant auprès des consommateurs qui sont constamment en quête d’innovation. Les opérateurs qui se sont engagés dans ce secteur se trouvent dans l’obligation de créer en permanence de nouvelles présentations. Nous sommes maintenant loin des sandwiches et des hamburgers classiques. Les gourmets peuvent déguster une cuisine raffinée, mélangeant agréablement le sucré et le salé, comme les sushis au chocolat, les risottos à la banane, les muffins à la pomme de terre et les kebabs.

Un rebondissement de 3,79% sur une année

La spirale de la hausse ne cesse de s’amplifier, car les restaurateurs rivalisent d’imagination pour diversifier leurs offres. Le marché des fast-foods et des sandwicheries a fait dans sa globalité 34 milliards d’euros de chiffres d’affaires en France au cours de l’année 2012. Ce montant équivaut à 54% du total des réalisations dans le secteur de la restauration. L’Hexagone est réputé être un pays de la gastronomie. Pourtant, pour la première fois, les salades, les en-cas, les croque-monsieur et les sandwiches ont supplanté les plats cuisinés servis à table dans les restaurants traditionnels.

La restauration mobile a enregistré un rebond de 3,79% sur une année malgré la morosité de la conjoncture économique. Au cours de ces 8 dernières années, le chiffre d’affaires a grimpé de 73,5%, les opérateurs s’étant engagés sur la bonne voie en diversifiant les produits et en montant en gamme. Nombreux sont les établissements gastronomiques qui ont décidé de proposer du snacking. Certains suggèrent par exemple des hamburgers à la carte. Les prix jouent aussi un rôle important dans cette croissance. S’il faut dépenser 12 à 15 euros en moyenne pour manger à table, pour un achat au comptoir ou un self-service, les consommateurs ne doivent débourser que 7 à 8 euros.