Zone euro : croissance nulle pour le premier trimestre 2012

Malgré les chiffres positifs de l’économie allemande, la croissance de la zone euro enregistre une croissance nulle, notamment plombée par les récessions de l’Europe du Sud. Au dernier trimestre 2012, le PIB de la zone a reculé de 0,3 %.

Les différents chiffres de la zone euro

En Espagne, où l’économie fait face à de grandes difficultés, le PIB enregistre un recul de ,03 %. En Italie, la baisse de la croissance est encore plus grave avec un chiffre en recul de 0,8 %. Pour la France, le chiffre est à l’image de celui de la zone euro, c’est-à-dire une croissance stagnante à 0 %. En Grèce, les premières estimations de la croissance pour le premier trimestre 2012 annoncent un chiffre alarmiste, avec une baisse du PIB de 6,2 %. Il est à rappeler que ce pays fait face à des difficultés politiques en plus des problèmes économiques.

Les Pays-Bas enregistrent également une baisse de son PIB avec une récession enregistrée de 0,2 %. Le pays outre-Rhin est le meilleur élève de la zone euro. L’Allemagne affiche en effet une croissance de son PIB de l’ordre de 0,5 %. Ce chiffre est plus élevé que les estimations des analystes économiques, qui tablaient sur une croissance de 0,1 %. Pour l’Autriche, le chiffre de la croissance est également positif avec une hausse du PIB de 0,2 %.

Le débat sur la croissance relancé

Le premier voyage officiel de François Hollande à Berlin a été l’occasion de relancer le débat sur la croissance. Les deux chefs d’Etat ont affiché une volonté commune d’Å“uvrer pour la croissance économique, mais les avis divergent sur la politique à adopter en ce qui concerne les mesures d’austérité. La France et l’Allemagne déclarent par ailleurs en commun leur souhait de voir la Grèce rester dans la zone euro.

Au pays de l’Oncle Sam, on se réjouit du nouveau débat sur la croissance économique. En effet, le secrétaire d’Etat au Trésor, Timothy Geithner, a déclaré que les discussions sur la croissance sont encourageantes, malgré la lourde tâche qui reste encore à faire pour redresser l’économie européenne. Les Etats-Unis ont également déclaré être en faveur du maintien de la Grèce au sein de la monnaie unique.