Crédit immobilier : les taux d’intérêt poursuivent leur baisse

Une étude de l’observatoire Crédit Logement/CSA, publiée le 07 avril 2015, révèle que les taux d’intérêt liés aux crédits immobiliers octroyés par les banques aux particuliers poursuivent leur baisse.

2,11% en mars 2015

En moyenne, ces taux se sont établis à 2,11% en mars 2015, soit un recul de 0,10% par rapport au mois précédent. En détail, pour ceux qui voulaient accéder à la propriété dans un bien immobilier ancien, le taux de prêt du secteur concurrentiel était de 2,11% et de 2,16% pour un investissement dans le neuf. Ce pourcentage était de 3,08% en décembre 2013 pour ces deux segments du marché. La diminution est également valable pour les taux d’intérêt des crédits accordés pour la réalisation de travaux d’aménagement ou de rénovation. Ils s’établissaient à 2,06% en mars 2015 contre 3,12% à la fin de l’année 2013.

Des taux de crédit à un aussi bas niveau, c’est du jamais vu ! Toutefois, les spécialistes estiment que cette baisse est logique étant donné que les obligations de l’Etat français (OAT) ne cessent de chuter, alors qu’ils servent de référence pour les crédits immobiliers à taux fixes. A titre d’exemple, les taux liés aux OAT à 10 ans étaient de 0,47% au 02 avril 2015. Ils étaient à 2,13% une année plus tôt. Ce recul est notamment dû à la politique de taux bas adoptée par la BCE (Banque centrale européenne).

Vers une reprise du marché immobilier ?

Selon les auteurs de l’étude, cette réduction considérable des taux contribue à la reprise du marché de l’immobilier. La redynamisation du secteur dépend étroitement de la volonté des établissements financiers pour booster la demande et à la diminution du coût des ressources. En tout cas, la conjoncture est favorable aux particuliers qui envisagent d’investir dans la pierre, les intérêts n’ayant jamais été aussi bas.

Le nombre de ménages modestes ou jeunes qui aspirent à accéder pour la première fois à la propriété est en hausse. D’ailleurs, ils peuvent prétendre à davantage d’appuis financiers depuis l’année 2014. En raison de la chute des prêts à taux fixe, ceux à taux variable n’intéressent plus qu’une marge très faible d’emprunteurs (seulement 1,5% en mars 2015). En février 2015, la durée des prêts s’est allongée d’environ 6 mois par rapport à juin 2014 pour s’établir en moyenne à 209 mois.