Commerce mondial : une croissance exponentielle du volume des exportations

Après un trimestre assez calme qui coïncide avec la saison automnale, le commerce mondial s’est fortement développé entre octobre et décembre 2010. La valeur des transactions sur les marchandises était en hausse de 17 %, comparée à la même période de l’année dernière. Le volume des exportations n’a cessé d’augmenter de trimestre en trimestre. Cette relance a été très remarquée dans les pays asiatiques.

Après avoir enregistré une terrible chute au cours de l’année 2009, en raison de la crise qui a frappé l’ensemble des secteurs économiques, la demande se développe à nouveau. Le secteur tertiaire commence à progresser très rapidement. Ce dynamisme est surtout dû à la croissance exponentielle des transactions réalisées par les nations émergentes, comme la Chine et le Brésil.

Commerce mondial : une disparité de la croissance pour chaque continent

La croissance des pays asiatiques et ceux de l’Amérique latine était impressionnante au cours du quatrième trimestre 2010. Les exportations chinoises ont augmenté de 25 %, tandis que le volume des marchandises exportées par le Brésil a connu une hausse de 38 %. L’embellie du secteur commercial est aussi tangible au niveau des importations qui ont progressé de 30 % pour l’Amérique latine. Ces réalisations dépassent les prévisions des spécialistes qui constatent que le secteur commercial mondial a déjà surpassé son niveau d’avant la crise de décembre 2008.

Les pays émergents consolident leur place dans le commerce mondial. Leur dynamisme impressionne les observateurs. En effet, leurs exportations ont connu une formidable accélération au cours du dernier trimestre 2010. Ce contexte permet aux analystes de tabler sur des perspectives économiques assez optimistes. Toutefois, force est de constater que la reprise du secteur reste assez mitigée pour les Etats-Unis, où les exportations ont progressé d’une manière très modérée. Il en est de même pour les pays de la zone euro dont le volume des transactions commerciales a tendance à stagner.