Le taux d’intérêt continue sa dégringolade dans l’immobilier

Suite à la forte baisse durant le troisième trimestre de l’année dernière, les taux d’intérêt des prêts immobiliers continuent de baisser en avril 2009. Avec un recul de 0,05 à 0,35 %, cette baisse de taux concerne l’ensemble du territoire français.

Les taux moyens sont aujourd’hui à 4,30 % sur 15 ans

Amorcée au troisième trimestre de l’année dernière avec le début de la crise, la tendance à la baisse des taux d’intérêt des prêts immobiliers à taux fixe se poursuit jusqu’en avril 2009 en France. Selon le fondateur de l’empruntis.com, cette baisse concerne l’ensemble du territoire national, mais elle n’est pas uniforme. La baisse la plus importante enregistrée est de 0,35 % contre 0,05 % seulement dans certaines régions. Par rapport au mois de mars, la baisse enregistrée en avril est plus importante et elle est certainement due à la bataille à laquelle se livre les établissements de crédits. Respectivement de 4,75 et de 4,45 % en janvier et en mars, les taux de prêts immobiliers tournent aujourd’hui autour de 4,30 % pour une durée de 15 ans. Pour les prêts s’étalant sur 20 ans, ces taux atteignent les 4,45 %. Par rapport à la situation d’octobre 2008, les taux actuels sont nettement plus intéressants pour les particuliers.

La banque centrale y est pour quelque chose

Cette tendance sans cesse à la baisse des taux d’intérêt des prêts immobiliers à taux fixe résulte en partie de la politique de la banque centrale Européenne (BCE). Après une baisse historique de son taux directeur en mars, cette dernière a récidivé au début avril avec un assouplissement moins important que celui annoncé. Toutefois, cette baisse de 0,25 % ramène le taux directeur de la BCE à son plus bas niveau depuis sa création en 1998. Ce principal taux directeur ou taux de refinancement se trouve donc aujourd’hui à 1,25 % après avoir été 4,25 % en octobre 2008. Même si la baisse des taux à court terme influe principalement sur les crédits à taux variable, elle a toutefois des répercussions indirectes sur les crédits à taux fixe. Cela veut dire que ces derniers sont devenus plus attractifs comme les crédits à taux variable, car les taux dérivés suivent la tendance générale enclenchée par la BCE.