Une nouvelle frange de clientèle étrangère

Après l’avènement de la crise financière de 2008 qui a été engendrée par une bulle immobilière, les investisseurs immobiliers européens et américains ont redoublé de prudence. Ils ont laissé la place à une nouvelle frange de clientèle étrangère. Parallèlement, le pouvoir d’achat des Chinois a été considérablement dopé par la croissance économique de leur pays grâce aux investissements massifs en capitaux étrangers. L’Empire du Milieu compte actuellement 140 milliardaires et 400.000 millionnaires. La plupart d’entre eux sont attirés par l’immobilier haut de gamme français.

La clientèle de l’immobilier de luxe français est surtout composée de riches étrangers qui sont fascinés par les biens d’exception de la capitale française. Ils représentent les principaux acquéreurs de luxueux pied-à-terre parisiens et des hôtels particuliers valant plus de 4 millions d’euros. Les nouvelles fortunes chinoises investissent déjà largement dans les vignobles de l’Hexagone, mais ils font encore preuve de discrétion dans le secteur de l’immobilier résidentiel.

Un club d’affaires, un réseau

Pour attirer cette clientèle qui affiche une énorme potentialité, les spécialistes de la vente de biens haut de gamme recourent à différentes méthodes. Un club d’affaires, le Chinese Business Club, a été créé par Harold Parisot dans le but de consolider les relations amicales et économiques existant entre la France et la Chine. Une rencontre a été organisée le 25 février dernier entre les plus grands opérateurs français, comme Areva, Bouygues et Total, et d’importantes entreprises chinoises.

Le réseau Barnes, quant à lui, a mis sur pied une association franco-chinoise dont l’objectif consiste à promouvoir l’investissement des riches Chinois sur le continent européen, notamment en France. Cette structure regroupe des architectes, des avocats, des experts et des notaires qui sont aptes à apporter des réponses à toutes les questions que pourraient se poser les potentiels acquéreurs. Les nouvelles fortunes chinoises sont en effet séduites par l’investissement en France, à Paris en particulier. Un placement dans la pierre en Hexagone représente pour eux une garantie de sécurité financière compte tenu du climat d’incertitude qui plane sur l’économie de leur pays.