Banques : la situation s’est améliorée par rapport à 2008

Au lendemain de la crise financière de 2008, les banques françaises se sont trouvées dans la tourmente. La situation s’est sensiblement améliorée. Néanmoins, ces établissements doivent trouver des solutions pour intégrer les nouvelles règles sur la régulation du secteur.

Banques : le contexte a évolué en 3 ans

René Ricol, commissaire général à l’investissement, a dernièrement révélé à la presse que la situation des banques françaises se présente sous de meilleurs auspices par rapport à 2008. La plupart des établissements financiers ont frôlé la catastrophe et ont nécessité un soutien de la part des pouvoirs publics. Le contexte a évolué en 3 ans. Il leur reste à se soumettre à la nouvelle réglementation portant sur la régulation en veillant à ce qu’il n’y ait aucun impact sur le crédit.

Au lendemain de la crise, les banques étaient exposées au risque de rupture de liquidité. Actuellement, elles parviennent à s’approvisionner plus ou moins normalement, bien qu’il soit parfois difficile de trouver des liquidités. Elles déplorent toutefois le fait que les nouvelles règles soient aussi strictes sur la détention de capitaux propres. Cette obligation pourrait les amener à diminuer leur exposition sur les bilans.

Une réglementation trop exigeante ?

Le commissaire général estime que les régulateurs et les superviseurs s’avèrent, dans certains cas, trop exigeants envers les banques. L’objectif est de préserver les établissements financiers français des éventuels effets de la crise. Le secteur reste exposé à certains risques jusqu’à l’échéance des crédits toxiques émis par les banques américaines. Pour cela, il faudra encore attendre 2 ou 4 ans pour que la situation se rétablisse. Des pourparlers sont entamés entre les banquiers et les superviseurs, le but étant de se conformer à la réglementation sans défavoriser le crédit.

Le contexte est moins inquiétant par rapport à 2008. Néanmoins, les banques françaises peinent à retrouver leur vitesse de croisière. Pour assurer leur rebondissement, elles auraient dû s’abstenir de distribuer des dividendes pendant au moins 3 ans. La feuille de route publiée par le gouvernement prévoit de nouveaux moyens pour les renforcer en utilisant leurs fonds propres et en diminuant le montant des bonus accordés au titre de l’année 2011. Par ailleurs, il a été spécifié que les établissements financiers français ne doivent plus compter sur les capitaux publics.