Un contexte généralisé

43,7% des étudiants interrogés ont déclaré que la location du studio ou de l’appartement dans lequel ils habitent leur revient trop chère. Ils seront très contents d’apprendre que les prix des logements qui leur sont dédiés s’amenuisent. Parmi les 83 villes concernées par l’étude, il n’y a qu’un seul endroit où les loyers ont augmenté en 2012 : Argenteuil (dans le Val-d’Oise). Partout ailleurs, la tendance baissière se confirme.

Paris n’échappe pas au contexte. Les loyers des logements pour étudiants ont diminué dans 11 arrondissements sur les 20 qui composent la capitale française. Néanmoins, elle surpasse de loin les autres agglomérations en termes de loyers. Elle reste la ville la plus chère pour se loger. Pour un appartement ou un studio d’une superficie de 10 à 50m², un étudiant doit payer entre 400 et 1.500 euros mensuels. Il est évident qu’une telle somme est trop importante par rapport au budget d’un jeune.

Une autre bonne nouvelle

Ceux qui doivent poursuivre leurs études à Marseille ou à Nantes ont au contraire beaucoup de chance. Ces deux villes affichent les loyers les plus abordables pour les étudiants. Dans la cité phocéenne, ils peuvent négocier un logement de 15 à 35m² entre 300 et 550 euros. A Nantes, ils ne doivent débourser que 300 à 500 euros pour un studio de 17 à 37m². Dans la ville d’Anglet au Pays Basque, ils peuvent habiter dans un appartement spacieux et confortable de 40 à 60m² pour un loyer très cohérent.

Les perspectives de baisse de loyer constituent un élément qui soulage les étudiants. A cela s’ajoute une autre bonne nouvelle : les logements libres sont de plus en plus nombreux. Cette conjoncture est favorable pour les jeunes, car les propriétaires ne manqueront pas d’adopter une attitude plus souple à leur égard. Non seulement ils auront tendance à réduire, même modérément, les loyers par crainte de laisser passer une opportunité pour louer leur bien, mais ils pourraient aussi être moins sévères dans l’examen du dossier de leurs éventuels locataires.