ISF : quelques pistes à explorer pour payer moins d’impôt en 2013

Les contribuables qui sont assujettis à l’ISF (impôt sur la fortune) voudraient bien que le montant du chèque qu’ils versent chaque année au Trésor public soit un peu réduit. Voici quelques pistes à explorer s’ils souhaitent payer moins d’impôt en 2013.

Investir dans une PME, un FCPI ou un FIP

Les personnes fortunées qui veulent un amenuisement de leur impôt peuvent réaliser des dons pour soutenir des causes leur tenant à cÅ“ur ou participer au financement d’entreprises non cotées. La souscription aux parts d’un FCPI ou d’un FIP constitue aussi une solution. Un tel placement comporte toutefois des risques dans la mesure où les résultats affichés par certains de ces fonds étaient peu reluisants. Par ailleurs, il faut patienter pendant 6 à 10 ans pour avoir un retour satisfaisant.

En revanche, la participation à ces fonds d’investissement permet aux personnes disposant de revenus d’activité élevés de prétendre à une réduction de moitié du montant de l’ISF. L’abattement fiscal équivaut à 50% de la somme placée dans les PME. Concrètement, un contribuable qui consacre 80% de son actif bénéficie d’une diminution de 40% de son ISF. Cette déduction d’impôt est plafonnée à 18.000 euros.

Faire un don

La souscription de titres pendant l’augmentation de capital d’une entreprise non cotée représente une autre piste. Ce placement ouvre droit à une économie d’ISF équivalente à la moitié du montant investi. Le plafonnement est plus élevé par rapport à la formule précédente, à 45.000 euros pour ceux qui sont prêts à investir 90.000 euros. Cette solution convient particulièrement aux contribuables qui ont leur propre entreprise. S’il leur faut plus d’argent pour développer leur société, ils peuvent toujours faire appel à d’autres investisseurs.

De nombreuses personnes aux revenus élevés préfèrent soutenir une cause en faisant un don. Cette action leur ouvre droit à une réduction de 75% de l’ISF jusqu’à concurrence de 50.000 euros. Le montant du don peut donc aller jusqu’à 66.667 euros. Elles ne peuvent toutefois bénéficier que de 45.000 euros de déduction d’impôt si elles cumulent la réduction d’impôt pour un octroi de don à celle de la souscription au capital d’une PME. Un bon choix de l’organisme appuyé financièrement détient toute son importance. Certaines associations permettent aux mécènes de profiter d’un abattement fiscal sur le revenu, mais elles ne sont pas éligibles à l’avantage consenti sur l’ISF.